Zone de l'Hôpital

Sous les ordres du Commandeur Oromis, la zone de l'hôpital avait été quelque peu modifiée.

Le couloir qui menait à cet hôpital était bloqué par une cellule en verre de laquelle un concierge surveillait les entrées.

Il notait tous les passages des infirmiers, des médecins et des agents, de façon à contrôler les accès à cette Zone, afin d'assurer une protection du Général Weolyn.

La presse y était malvenue, malgrès quelques journalistes qui tentaient d'obtenir la moindre information au sujet du malade.

Une centaine de soldats arrivent dans l'hôpital.
Le plus haut gradé s'adresse au directeur.

A cause de la présence en ces lieux des incriminés Roa et Pablo, nous devons renforçer la sécurité de la zone.
Nous avons l'autorisation du colonel Oromis.

Veuillez nous fournir des locaux adaptés, je vous prie.
Nous ferons en sorte d'être le plus discrets possible.

Le directeur, après leur avoir rapidement fait un petit explicatif de leurs droits et devoirs dans les bâtiments de l'Hopital, leur montra quelques pièces qui leur étaient réservées.

Voilà, vous pourrez vous installer ici et déposer le matériel qui vous est nécessaire.

Encore une dernière chose : pour la moindre intervention que vous mènerez, vous aurez pour obligation de vous référer à moi, pour que je puisse transmettre au Commandeur Oromis, ou bien directement à celui-ci.

C'est à ce moment là que son bippeur sonna.

Ah. Le médecin général me demande, je vais devoir vous laisser.

Il serra la main au lieutenant présent, puis ferma la porte derrière lui pour rejoindre le bureau du médecin.

Il traversa alors les couloirs, croisant de temps en temps quelques malades, ou encore des infirmières qui ne manquèrent pas de le saluer, pour arriver devant le médecin général qui était en train de discuter avec un infirmier devant la porte de son bureau.

A la vue du directeur, le médecin termina rapîdement la conversation pour s'exprimer :

Bonjour, monsieur le directeur.

Entrez, je vous en prie.

Il s'installèrent confortablement, chacun dans leurs fauteuils respectifs.
Le médecin, derrière son bureau d'ébène, présenta au directeur un petit dossier blanc qui portait le nom de "Général Weolyn".

Le directeur s'en saisit alors, questionnant le médecin, d'un air curieux :

C'est à quel propos ?

Le médecin expliqua alors :

Le Général Weolyn a terminé ses examens, et je suis heureux de vous annoncer que ceux-ci sont positifs !
Son état s'améliore, et je pense que il peut reprendre ses fonctions.

Ce dernier a d'ailleurs insister pour reprendre son poste le plus rapidement possible.

Après quelques minutes de discution, les deux hommes sortirent du bureau pour entrer dans la luxueuse chambre hospitalière, dans laquelle ils purent apercevoir le Général Weolyn.
Celui-ci revêtait son costume de Général, ajustant ses médailles.

Etant en train de s’habiller, Weolyn remettais de l’ordre dans son uniforme, lorsqu’il entendit quelqu’un entrer.
Il se tourna et aperçut les deux personnes :

Bonjour Messieurs !

Fit-il tout en en les saluant d’un salut Militaire.

J’espère que vous serez d’accord sur le fait que je puisse reprendre mes fonctions, pour le bien d’Utopia.
Je pense que j’ai du travail en retard, depuis le temps que je suis confiné ici.

Il observait les deux personnes et attendais d’eux qu’ils lui donne le feu vert, afin qu’il puisse reprendre ses activités.
En bon militaire, il ne s’intéressait pas à ce qu’il avait eu comme problème de santé, mais uniquement au fait de pouvoir reprendre du service.

Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 20/06/2007

Dans la chambre d'à coté , il y avait les 2 guerilleros .

( Roa ) : Où est-ce qu'on est ?

(Pablo) : On a été emmené chez les scientifiques . Je penses que nous allons étre traduits en cours martial .

( Roa ) : Il faut contacter Weolyn et lui expliquer la raison de nos actes .
J'ai encore l'émetteur je vais le contacter sur sa fréqeunce .

Roa s'effectua .

émetteur / Bonjour Géneral , ici Roa , je souhaiterais vous parler . / émetteur

Le médecin ignora consciemment le salut militaire de Weolyn, pour aller directement lui serrer la main.

Eh bien voyez vous, nous n'allons pas vous laisser enfermer alors que vous avez beaucoup de travail, je vous conseil juste d'éviter les efforts trop intenses.
Ce n'est pas que nous ne voulons plus vous voir, mais disons que si nous nous voyons peu souvent, c'est que vous allez bien...

Il eut un petit sourire.

Venez, venez, nous allons vous raccompagner jusqu'à l'entrée...

D'ailleurs vous pourrez voir que votre Commandant Skraker s'est permis de renforcer la sécurité dans cette zone des scientifiques, puisque comme vous avez surement dû l'entendre, il y a eu quelques petits désagréments entre les deux commandants... Bref, suivez moi...

Skraker tombe nez à nez avec Weolyn qui sort de sa chambre.
Il le salue.

Ravi de voir que votre état de santé s'est amélioré, mon général.
Il y a eu quelques ... problèmes en votre absence.

Je propose que nous nous rendions à la chambre d'hopital du militaire Roa, afin de tirer les choses au clair.
Je précise qu'il essaie de vous contacter depuis un quart d'heure sur un émetteur dont les aides soignants avaient enlevé les piles, pour éviter la perturbation des appareils de l'hopital.

Ayant serre la main au deux personnes, Weolyn fut content d’entendre qu’il pouvait quitter cet endroit, aussi se mit-il en route et les suivis.
Juste après avoir passer la porte de sa chambre, tombant sur Skraker, et après le salut réglementaire, il écouta ce que celui-ci eu a lui dire.

Bien Commandant, je vous suis si ces messieurs nous y autorisent. J’aimerai savoir ce qui s’est passé en mon absence.

Se tournant vers les deux personnes l’accompagnant :

Je suppose que vous ne verrez pas d’inconvénient ai ce que j’aille rendre visite à cette personne, si toutefois elle est en état de répondre à des questions ?

Bien général, je veut bien vous laisser partir car vous avez du travail et de grandes responsabilité mais promettez moi de vous ménager ?

Il s'adressa à Skraker

Commandant Skraker, puis-je vous confiez sa garde ? Après une tel maladie les signes de faiblesse peuvent revenir alors soyons prudent. Je vous le confie, en vous remerciant.

Puis il donna une feuille au général.

Pourriez vous me signer cette décharge s'il vous plait ?

Sans broncher Weolyn pris la feuille et signa avec sa plume, qu’il avait retrouvée dans sa poche de veste là ou elle se trouvait en permanence.

Voila, ne vous inquiétez pas je ne me surmènerai pas, enfin le moins possible.

Il salua le médecin et se tourna vers Skraker :

Bien, allons-y, et ne prenez pas trop a cœur la recommandation du médecin, je ferai attention.

Puis il fit signe a Skraker de le précéder afin d’aller voir Roa.

Dites-m’en donc un peu plus sur cette affaire en cours de chemin que je sache a quoi m’en tenir, les médecins n’ont pas voulu me mettre au courant de ce qui se passait exactement, de crainte d’aggraver mon cas.

Skraker s'autorise un demi-sourire.
Utopia a besoin de vous en bonne santé, mon général.

Tout en se dirigeant vers la salle des deux guérilleros, il informe son supérieur.
Nous avons eu une émeute, rien de bien grave si Roa ne s'en était pas mêlé.
Les émeutiers avaient commencé à détruire la cantine, quand j'ai lancé une sommation, qui n'a pas été bien acceuillie. Les holos de moi recouvert de purée doivent circuler sur tout l'intranet à l'heure qu'il est.
Les forces armées ont donc eu recours aux grenades fumigènes et aux matraques sur le noyau dur des émeutiers.
Roa a pris fait et cause pour les émeutiers et a assimilé cela à une répression. Il a incité les soldats à la rébellion (nous avons exactement 221 témoins de ses paroles), ceux ci l'ont donc désarmé.
Il a cependant réussi à s'échapper, a rassemblé les émeutiers et a chargé les soldats une chaise à la main.
Je l'ai donc mis hors d'état de nuire d'une balle, ce qui a calmé les autres.
Ils ont été arrêtés et devraient jouir d'une relaxe judiciaire, mais les deux traitres méritent selon moi un chatiment bien plus conséquent.

Il est même selon moi dangereux de les laisser sur Utopia, en vie du moins. Un tribunal militaire, dont vous ferez partie, je crois, comme c'est souvent le cas pour les jugements d'officiers supérieurs, doit statuer sur leur sort.

Tout en marchant à coté de Skraker, Weolyn écouta le récit, et ne dis mot avant que celui-ci ne fût fini, Par contre son visage se ferma au fur et a mesure du récit.
Il resta encore un moment silencieux en avançant, puis :

Bien, voyons à présent ce qu’auras à dire monsieur Roa et son collègue.

Skraker avait sûrement remarqué que Weolyn n’avait pas utilisé le grade militaire de Roa, cela ne présageait rien de bon.
Le Militaire qu’était Weolyn ne pouvait tolérer qu’un de ses commandants agisse ainsi contre ses soldats, et il était à craindre que Roa n’ait de gros problèmes avec le Général.

Skraker sourit doucement, et est déjà en train de dresser mentalement la liste des chefs d'inculpation contre le révolutionnaire forcené.

Non loin, il y a aussi la salle des militaires blessés pendant l'émeute, nous pourrons passer les voir plus tard.

Salle 126 B, nous y sommes.
La remarque est bien inutile, c'est la seule porte où sont postés deux militaires.

Une fois devant la porte, Weolyn s’arrête un instant et se tournant vers Skraker :

Entrez donc en premier et commencez a les questionner, j’arrive, ah, laissez la porte ouverte, question de sécurité.

Puis il se tourne vers les deux gardes et les ayant salué, leur fait signe de s’approcher, se tenant de telle façon que de l’intérieur de la pièce on ne puisse pas le voir, et parlant assez bas, afin qu'on ne les entendes pas de l'intérieur:

Bonjour messieurs, avez-vous eu des problèmes avec les deux blessés ? Auriez-vous entendu quoi que ce soit des conversations qu’ils entretiennent certainement entre eux ?

(((((MP a Skraker, Roa et a PNJ)))))

Skraker acquiesce et entre, laissant la porte ouverte.

Bonjour, militaires Roa et pablo.

Vous vous remettez de notre petite escarmouche ?
Le plus tôt serait le mien car j'ai hâte de vous voir traduits devant la cour martiale.

Prendre le parti d'une bande d'émeutiers irresponsables en train de détériorer notre espace de vie déjà si pauvre, qu'est-ce qui vous est passé par la tête ?

Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 20/06/2007

Roa et Pablo se turent , se regardérent puis Roa dit :

Bonjour Commandant skaker , comment allez-vous ?

Si je me remets de notre escramouche ; oui mais ça pourrait aller mieux .
Cela a permit de montrer votre lacheté et votre connerie .

Vous n'avez pas stoppé la révolte mais vous l'avez amplifié ! Du gaz lacrymogéne et des matraques électriques , les militaires sont là pour veiller à la sécurité des civils pas pour les réprimer !

Vous n'étes un fou à qui on aurait donné le droit de tuer .

Ce qui m'a passé par la téte ? Je me suis aperçu que je trahissai mes idéaux , voilà c'est tout .

Je penses que pour vous cela est difficile à comprendre mais un guerrillero ne se bat contre le peuple mais pour lui contre les fous qui l'opprime .

Mais j'y penses comment va notre géneral ?

Nous devons donc laisser quelques émeutiers détruire la cantine si l'envie leur en prend ?

Personnellement, je n'assimile pas le peuple à une bande de crétins musclés qui sautent sur la première occasion de détruire les biens communs, c'est à dire ceux du peuple, si vous ne l'aviez pas remarqué.
Quoi de plus contraire à l'idéal communiste que vous incarnez si mal ?

Cela vous amuse peut-être de prêcher la révolution, mais notre préoccupation actuelle est la survie.
Pas le confort, pas le droit de vote, juste la survie.
Et vous la compromettez fortement d'ailleurs, c'est pourquoi je ferais ce que je pourrais pour vous mettre hors d'état de nuire, si tel est le désir de notre général.

Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 20/06/2007

Je n'ai jamais dis que j'incarnai l'idéal communiste , qui serais-je pour dire çà ?

Un fou ?

Pas de confort ? Je suis que vous aimez avoir un grand bureau , avec de beaux siéges , etc ...

Pas de droit de vote ? On sent l'influence dicatorial dans vos paroles , ça ne m'étonne guére ...

Vous seriez prét à faire n'importe quoi rien que pour la survie d'une élite qui ne fait que reprimer .

Nous éviterons les arguments mobiliers absurdes, aussi je me centrerais sur les sujets politiques que vous évoquez.

Premièrement, TOUS les habitants d'Utopia appartiennent à l'élite, à part peut-être quelques abrutis d'émeutiers plus fournis en muscles qu'en matière grise qui ont obtenu une place par le pistonnage.

Secondement, le droit de vote, les citoyens l'ont, même si je vous avoue que cela me laisse indifférent du moment que chacun gère ses affaires sans nuire aux autres, car alors l'humanité aura une chance de survivre.

Que vous n'aimiez pas notre actuel dirigeant, grand bien vous fasse, mais que vous fomentiez des révoltes contre lui, qui a été élu à la suite d'élections régulières, cela est dictatorial.

Weolyn qui attendait toujours la réponse des deux gardes, a coté de la porte, tendais l'oreille afin de ne pas loupé ce qui se disait a l'intérieur de la chambre, et réfléchissais déjà a ce que pourrait être la suite de cet entretient, une fois qu'il entrerait dans la conversation.

Hum, vas falloir que je surveille de près ce Roa, je ne pensais pas qu'il serait si virulent, surtout pour de tels actes. Il n'as a première vue pas encore compris que la survie de toute la race est en jeu et que nous ne pouvont prendre aucun risque. Il risque de devenir un danger si il continu dans cette voie.

Pensa-t-il tout en écoutant.

Les chefs d'inculpation suivants ont été retenus contre vous par la justice militaire:

_crime contre l'humanité
_incitation à la haine, au soulèvement armé et à la désobéissance civile
_tentative de meurtre sur agents des forces de l'ordre avec arme contondante
_coups et blessures légères sur agents des forces de l'ordre
_dégradation en réunion
_refus d'obtempérer à une interpellation

Préparez bien votre défense.

Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 20/06/2007

Désobéissance civile , douce musique à mes oreilles cela été une necessité devant l'absurdité et la violence des soldats sous vos ordres .

Tentative de meurtre ? Vous rigolez ou quoi ?

Nul besoin de me charger j'assume mes actes et si cela devait étre refait je le referai sans hésité .

Vous croyez qu'en me jugeant vous arreterez la lutte ? Mais vous vous trompez , cela ne fera que l'attiser .

Maintenant j'aimerais m'entretenir avec mon supérieur , je penses que je ne peux bouger d'ici donc j'aimerais que vous le contactiez .

Mais avec plaisir, soldat.

Et quelle est votre lutte, je vous prie ?
La destruction du mobilier d'Utopia ?

Skraker sort sans attendre la réponse, prétendumment pour passer un appel au général, qui se trouve à quelques mètres de lui.

On fait quoi de lui général ?
On le colle dans un scaphandre et on l'envoie sur orbite descendante vers la Terre, ou carrément sans scaphandre ? (le résultat est le même)

Weolyn regarda Skraker un moment avant de répondre:

Dites lui que je suis en route pour venir le voir.
J'aimerai terminer ma conversation avec ses deux gardes.

Réfléchissant encore quelques secondes:

Il faudras le faire passer devant un tribunal, nous ne pouvons pas commencer a faire la loi tout seul, les civils n'aprécieraient pas, et ce n'est pas le moment de prendre des risques.

Puis il se tourna a nouveau vers les deux Gardes.

Bien sûr, mais il tombe aussi sous le coup de la loi militaire. Les chefs d'inculpation dans ce domaine n'ont pas encore été définis.

Skraker retourne dans la chambre en rangeant son émetteur.

Le général est en route, suspendu Roa.

Apparemment, le peuple vous soutient dans votre lutte contre le mobilier et couverts d'Utopia, ce qui joue en votre faveur.
Juste une question, pour les chaises inconfortables, je comprend, mais pour les assiettes, c'est la couleur qui ne vous plaisait pas ?