Fiche d’identité :Prénom & nom : Assylia Borgia
Date de naissance : 8 octobre 2974
Age : 32 ans
Sexe : Féminin
Taille : 1m74
Poids : 57 kg
Yeux : Noirs
Cheveux : Bruns
Lieu de naissance : Dôme de Rome – Papauté
Père : Inconnu
Mère : Flavia Luccrezia Borgia
Profession : Diplomate et sénateur de la Papauté
Photographie:Historique :La génèse:Flavia Luccrezia Borgia avait travaillé pendant de longues années en qualité de gouvernante du domaine Papal au dôme de Rome. Issue d’une très bonne famille à l’éducation rigoureuse, elle mena avec assurance l’intendance et le personnel du très Saint Père pendant près de huit ans.
Elle quitta le service du Pape, seulement âgée de 36 ans, pour s’installer dans les quartiers huppés du dôme de Rome. Nantie d’une belle rente, elle accoucha quelques mois plus tard de celle qui serait sa fille unique, Assylia Borgia.
L'enfance:Née de père inconnu, Assylia fut élevée dans la plus stricte éducation Catholique. N’ayant jamais manqué de rien, sa mère lui offrit l’accès aux plus grandes écoles et universités de Rome, éducation complétée par de nombreux cours du soir.
L’enfance d’Assylia fut sans histoire, jeune fille exemplaire, calme, studieuse et raffinée, elle comblait sa mère de bonheur.
A 13 ans déjà, Assylia maîtrisait le latin, l’italien bien entendu, mais également le français et l'espagnol. Depuis toute petite, cette jeune fille aux grands yeux naïfs parvenait toujours à obtenir ce qu’elle désirait de son auditoire conquis et admiratif.
L'adolescence:Le bac en poche à 15 ans, elle commença alors des études universitaires. L’étude de l’autre et de son comportement, à savoir la sociologie, l’ethnologie et la psychologie étaient ses matières de prédilection… Elle y excellait.
Elle termina sa première thèse, intitulée : « L’influence de la Théologie sur les comportements de masse est-elle assimilable aux effets de la propagande médiatique ? » alors qu’elle n’avait que 23 ans. Le sujet, très controversé au sein de la Papauté, ne manqua pas de lui attirer l’inimitié de quelques vicaires ou cardinaux… Ainsi que l’oreille de la classe politique.
Description:Assylia était devenue une splendide jeune femme. Sa chevelure brune et soyeuse ondulait en boucles légères qui retombaient sur son visage d’ange. Sa peau lisse et pâle contrastait avec sa chevelure, accentuant ainsi l’impression de blancheur immaculée qui se dégageait d'elle. Ses grands yeux noirs expressifs, parfois mutins, parfois naïfs, sa bouche finement dessinée d’où ne sortait jamais un mot plus haut que l’autre lui donnaient un air de petite fille fragile à qui l’on aurait donné le bon dieu sans confession.
Elle inspirait irrésistiblement la confiance qu’on aurait accordé à une icône divine.
Ses longs doigts délicats aux ongles de nacre et sa silhouette fine et élancée participaient également à cette image de fraîcheur, de naïveté et de fragilité.
Les prétendants ne manquèrent pas, à rêver secrètement de laisser glisser leurs mains sur son corps, à imaginer avec envie les formes parfaitement proportionnées qu’ils parvenaient à peine à déceler sous les soieries et les tenues de velours qu’Assylia avait l’habitude de porter.
Mais aucun n’eut l’occasion de sentir d’aussi près qu’il l’eut souhaité la suave et douce saveur de sa peau aux parfums de lilas et de pêche. La belle ne semblait s’intéresser aux autres qu’au travers de ses livres et de ses études.
L'ascension:Alors qu’elle se lançait dans une seconde thèse, orientée sur l’influence de la langue et des idiomes culturels dans le comportement et la gestion de l’agressivité, sa renommée commençait à augmenter tant dans le monde de la politique que dans les cercles intellectuels du dôme de Rome, certains psychologues et ethnologues faisant le déplacement de l’étranger pour assister, admiratifs, à ses conférences.
La crucifixion:Mais, ses positions sur la religion continuaient à gêner… Alors qu’elle venait de fêter son vingt cinquième anniversaire, elle disparut brutalement pour ne ressurgir qu’un an plus tard.
Quelques recherches permettent aisément de comprendre que la Papauté s’est arrangée pour retirer à sa mère sa rente et son logement. Couper les vivres des deux femmes en les jetant à la rue et en interdisant tout simplement qu’Assylia fut invitée à un colloque ou une émission fut un jeu d'enfant pour des instances religieuses toutes puissantes à Rome. Tout accès aux centres universitaires furent également interdits à Assylia.
Ses idées n’étaient pas jugées conformes à la moralité imposée par le Divin et étaient considérées comme dangereuses… La communauté intellectuelle ne chercha pas à s’opposer à la décision Papale.
La résurection:Bien que tous la pensaient perdue, Assylia reparut alors sur le devant de la scène après une année de silence. Elle rentra par la grande porte, appuyée par les plus hautes instances religieuses qui lui offrirent un poste d’ambassadrice de la Papauté.
Ce revirement ne fut jamais compris par la classe intellectuelle qui connaissait Assylia auparavant, pas plus que ses nouvelles positions pro-catholiques ne furent comprises… Mais le peuple, lui, ne connaissait rien de cette jeune femme splendide dont le visage et la voix douce et posée exhalaient une telle sérénité… Et cette Assylia, avec le soutient du Pape, plaisait au peuple.
Chacun buvait ses paroles, chacune de ses interventions médiatisées faisait l’unanimité de la population du Dôme de Rome.
Si bien qu’elle fut rapidement élue au sénat de Rome, embrassant ainsi à seulement 27 ans les plus hautes responsabilités accessibles pour une femme dans une Théocratie telle que la Papauté tout en conservant son statut de diplomate et d’ambassadrice.
Elle fut désignée par la Papauté pour participer, en 3001, à l’établissement et à la rédaction de la liste des heureux bénéficiaires prévus sur le programme Utopia 1.
Bien entendu, Assylia n’oublia pas, tout en écartant ainsi ses opposants politiques qui resteraient sur terre pour y voir une mort prochaine et inéluctable, de se réserver son propre billet sur le vaisseau…
La béatification: Entre 3001 et 3007, Assylia eut encore le temps de devenir une icône de sagesse révérée par les foules, elle obtint une renommée internationale auprès de la population Chrétienne qui en était arrivée à l’appeler la nouvelle madone…
Fortement soutenue par la Papauté qui n’hésitait pas à mettre en avant le physique d’Assylia et les troublantes ressemblances qu’elle pouvait effectivement avoir avec les représentations bibliques de la vierge Marie, elle était devenue, à seulement 32 ans, l’une des personnalités politiques les plus influentes au monde dont l’avis incontournable se devait d’être prit en compte dans toutes décisions sous peine de se frotter à la réprobation de toute la communauté Chrétienne… Et aucun responsable ne se serait risqué à s’opposer à une religion à laquelle adhèrent plus de 80% de la population mondiale…
Malgré son accession vertigineuse à un pouvoir toujours plus grand, Assylia restait simple. Jamais elle n’apparut énervée.
Plus une salle était bruyante, plus elle parlait doucement, obligeant ainsi au silence et laissant à chacun l’impression qu’elle lui murmurait à l’oreille d’une voix douce et pénétrante.
Elle incarnait la compréhension, l’émotion, l’humilité, la chaleur maternelle, la compassion… En un mot, l’amour dont chacun avait besoin en ce début de quatrième millénaire promis à un avenir si sombre.
Sa connaissance des autres, des besoins individuels comme des peurs collectives, basée sur sa passion de la sociologie, de l’ethnologie ou de l’histoire compensèrent largement ses éventuelles lacunes dans les domaines purement politiques ou économiques…
A l’inverse des autres politiciens, elle n’avait pas à toujours trouver les solutions aux problèmes du peuple… Car le peuple l’aimait simplement pour la compréhension qu’elle avait de sa situation, il l’aimait car elle était le lien d’humanité et d’amour qu’il manquait depuis si longtemps entre lui et la politique.
La maîtrise parfaite de nombreuses langues vivantes dont faisait preuve Assylia et sa facilité d’apprentissage à ce niveau fut alors mécaniquement la garante de l’internationalisation de son image.
Le mystère:Nul toutefois ne sait exactement ce qu’il s’est passé pendant cette année de sa vie où tout a basculé… Jamais sa mère ne fut vue à nouveau, ce qui fait penser qu’elle trouva la mort à cette époque… Le reste n’est consigné nulle part ailleurs que dans les dossiers pourpres du Vatican [transmission par MP aux MJ sous peu] que le Pape seul est autorisé à consulter…