une chambre blanche...

Weolyn, après un lavage d'estomac et un renouvellement complet de son sang, avait été placé dans une des chambres de repos de l'infirmerie du quartier militaire. La pièce faisait trois mètres sur trois, pourvu d'un unique lit mécanisé. Accroché au mur, un écran noir s'étendait sur une grande surface. Bien que la salle n'était pas spatieuse, elle était confortable pour une seule personne. C'est avec cette vision que le militaire se réveilla... Il était couvert de sondes en tout genre. Un soldat d'une trentaine d'années lui faisait face, non armé, certainement pour garder un oeil sur lui.

Une sensation de tiraillement dans l'estomac se faisait sentir et Weolyn ouvris lentement les yeux, et vis juste un carré blanc, son essaie de se relever, lui procura une vive douleur dans l'estomac, ce qui lui rappela qu'il avait tenter de se suicider.
Il secoua lentement la tête et fut déçu de voir qu'il avait échoué. Son moral en pris encore un sacré coup. Le déshonneur retomberai sur lui, après le fait qu'il ai mis l'Amiral dans l'embarras, suite a ce qui s'était passer, car il était sure d'après les mots de l'Amiral, qu'il était le coupable de ce que l'Amiral avait du faire, en mettant le Vice-Amiral a sa place.

Il tenta de lever la tête et remarqua le soldat qui l'observait, et par la même occasion tout les outils qui était branché sur son corps.

D'une voix faible il s'adressa au soldat:

J'ai soif.

Puis il laissa retomber la tête sur l'oreiller, épuiser par ces deux simple mots et le fait de lever la tête.

En silence, le soldat se déplaça pour aller jusqu'au mur. Il y apposa sa main droite et comme par magie une partie de la paroi se rétracta pour laisser place à une étagère composée de trois rayons. On pouvait y voir sans grand problèmes de la nourriture, des médicaments et un distributeur d'eau. Le militaire remplit un verre d'un geste assuré et s'immobilisa devant Weolyn. Son regard n'exprimait aucun sentiment, ni pitié ni dégoût, jusque un air détaché. Il lui tendit le verre tout en disant d'une voix monocorde:

_ Dés que vous vous sentirez en état de vous déplacer je vous guiderez jusqu'au Vice-Amiral. Une réunion est prévue.

Puis, sans rien dire de plus il retourna à sa place, reprenant un air fermé.

Weolyn accepta l'eau et pris son temps afin de la boire a petite gorgées, tout en réfléchissant.

/Que me veut-il encore, cela ne lui a pas suffit de me faire démissionner pour avoir la place et humilier Faren, fallait s'en douter, ses politiciens sont bien tous les mêmes./

Ayant terminer son eau, il attendit quelques minutes puis tenta a nouveau de se lever, son estomac était encore douloureux, mais il serras les dents, car il ne comptait pas attendre encore longtemps avant de savoir ce que le Vice-Amiral mijotais encore.
Restant un moment assis sur le bord du lit, affublé de toutes les sondes qu'il avait encore sur le corps.

Qu'on vienne enlever cet appareillage, et qu'on me donne mes habits.

Le militaire accepta d'aller aider l'ancien général alors qu'un infirmier entrait dans la chambre, un fauteuil roulant en mains.

_ Désirez-vous y aller par vos propres moyens? Ou dois-je vous aider? Fit- l'homme en blanc.

Une fois libre de toutes les sondes, et habiller de ses vêtements civil, vue que c'est dans cette tenue que les médecins l'avaient trouver.

Et quoi encore? Si vous voulez me faire y aller avec ce truc, faudras me plâtré les deux jambes avant.

Fit-il en montrant le fauteuil roulant. Se tournant vers le soldat.

Conduisez-moi a votre Vice-Amiral, qu'on termine ça en vitesse.

Tous s'exécutèrent devant la prestance presque écrasante de Weolyn. Le soldat ouvrit la porte et le guida au travers des couloirs.

( continuation dans le salon privé)