première utilisation d'un salon

Le soldat de l'infirmerie marchait d'un pas assuré. Il semblait avoir confiance en Weolyn puisqu'il ne se préoccupait pas de ce dernier, marchant devant. Ils empruntèrent les couloirs mobiles. Ces derniers étaient d'immenses tubes où circulaient, à grande vitesse, des capsules de transport. Il lui en indiqua une et entra à l'intérieur. Il ne fallut que quelques secondes pour arriver à destination. Ils s'arrêtèrent devant un sas fermé.

_ Nous y sommes. Veulliez-vous avancer jusqu'au scanner. Une fois votre indentité vérifiée, vous pourrez entrer.

Il se mit plus en retrait, attendant d'un oeil désintéressé.

Le soldat se mit au garde à vous et répondit.

_ Bien monsieur. Je vous laisse, bonne chance.

Puis, il quitta le couloir.
Il ne fallut pas attendre longtemps pour que la scannage commence. Cela dura 12 secondes avant qu'une voix féminine ne se fasse entendre.

_ Bonjour Monsieur Weolyn. Vous êtes autorisé à franchir ce sas. Bonne journée.

A la fin de ce message, la porte s'effaça pour laisser apparaître un salon moderne, trés spacieux aux premiers abords.

Une fois le sas ouvert, Weolyn inspiras un grand coup et avança de l'autre coté du sas.
Après deux pas il s'arrêta, et observa la pièce, qui était bien meublée, il ne s'attendait pas a voir cela en entrant et chercha des yeux le Vice-Amiral, afin d'en finir au plus vite avec cet entretiens, il n'avait aucune envie de devoir rester longtemps en présence du politicien.

/Et bien il n'est pas un spartiate, a ce que je vois, c'est le politicien typique, qui aime bien son petit confort./

Karl Mill ouvrit rapidement les yeux en entendant le sas s'ouvrir. Il se remit droit, portant à ses lèvres le verre que sa secrétaire lui avait préparé. Avec un grand sourire, il se leva pour saluer Weolyn.

_ Monsieur Weolyn, je vois que vous récupérez admirablement bien! Je vous en pris, installez-vous confortablement.

Il désigna l'un des grand sofa blanc qui formaient un carré autour d'une table basse en verre.

_ Je ne pense pas que je devrais vous le proposer... Désirez-vous boire quelque chose?

Immédiatement la secrétaire lui apporta un verre d'eau avec une tranche de citron. Elle lui déposa sur la table basse en silence et retourna à sa place. Karl lui était toujours souriant et répondit directement à Weolyn.

_ Je sais que vous ne n'aimez pas les grands discours. Ainsi je vais vous parler synthétiquement.

Il prit un ton sérieux et continua en regardant fixement son interlocuteur.

_ Votre tentative de suicide peut avoir pour conséquence un flux de sympathie à votre égard ainsi que pour la cause de l'Amiral. Vous connaissez bien mieux que quiconque la situation actuelle et vous savez les complications qu'apporterait ce regain de popularité.

Il fit une pause et continua après avoir posé son verre.

_ Vous êtes un bon officier, tout le monde le sait. Vous possédez les qualités requises pour de hautes fonctions militaires. Ainsi, je vous propose le poste de chef de section. Vous aurez à vos ordres 50 000 hommes. Monsieur Roa et Skraker recevront leur nouvelle fonction lorsqu'ils viendront à leur tour. Ainsi, vous n'aurez pas de supérieur direct. Vous savez que je ne m'intéresse que trés peu à ce poste, ainsi, je vous laisse carte blanche pour gérer votre section. Vous pourrez lui donner un nom, l'organiser comme bon vous semble, en un mot vous êtes totalement libre. Qu'en pensez-vous?

Il termina sa phrase et attendit la réponse de Weolyn. Son regard n'était plus rieur, mais trés sérieux et froid. Son masque de politicien n'était plus actif.

Karl Mill ne répondit pas immédiatement. Il semblait tendu et irrité. Un moment de silence se fit, puis il prit une voix froide et sèche.

_ Monsieur Weolyn, je connais trés bien notre situation. Je sais que vous êtes un militaire, je sais que vous avez tenté de sauvegarder votre honneur en essayant de vous suicider. Et je sais surtout que nous nous entendrons jamais. C'est pour tout cela que je vous propose ce poste. Votre section sera complètement indépendante de mon état major, dans les limites de la sécurité du vaisseau bien entendu. Vous retrouverez votre honneur perdu et vous restez éloigné de moi. C'est une offre des plus acceptables je trouve. Vos 50 000 hommes sont des soldats confirmés qui n'ont rien à envier à leurs camarades. Votre section n'aura aucune fonction fixe, c'est à vous d'établir son rôle, comme je vous l'ai déjà dis, vous êtes totalement libre.

Mill commençait à être agacé par toutes ces questions.

_Oui vous avez carte blanche.
Vous connaissez le langage militaire, chef de section, alors je ne vais pas vous apprendre ce que veux dire "carte blanche".

Vous gardez la direction de vos vaisseaux qui protègent Utopia1, cela ne change pas puisque vous avez leur confiance, nous n'avons pas la leur.

Karl Mill se décrispa rapidement. Il reprit une pose plus détendue et reprit son verre en main.

_ Non rien de plus, Chef Weolyn. Si vous trouvez Roa et Skraker, faîtes les venir au plus vite. Merci.

Remarquant le changement sur le visage de Karl, Weolyn se leva et avec un léger sourire:

Bien, Vice-Amiral, je vous les enverrais si je les croises.

Il commença a se diriger vers le sas de sortie, et se tourna au dernier moment:

Adieu, Vice-Amiral.

Puis il franchis le sas, n'ayant pas besoin de saluer vue qu'il était en civil. Il se dirigea vers ses appartements, tout en réfléchissant a cette entrevue.

/Il a les nerfs solides, mais a première vue il peux aussi facilement perdre les pédales quand on lui tient tête. Faudras se méfier de lui, c'est un personnage dangereux, comme tous les politiciens./

Roa cherchait le grand salon , il passa devant la salle de réunion puis ne trouvant pas le grand salon . Il interrogea une personne qui passait .

Quelques minutes plus tard , il arriva devant la porte .

Il frappa trois fois et attendit la réponse du vice-amiral .

** Je pense que je vais perdre mon poste ... **

Lorsqu'il frappa à la porte, roa put entendre le bruit caractéristique d'un scannage. Il ne fallut entendre que quelques secondes pour entendre une voix féminine.

_ Bonjour Commandant Roa, vous êtes autorisé à entrer dans cette zone. Bonne journée.

Le sas s'activa, pour laisser le passage à un salon trés spatieux et moderne. Karl Mill était assis sur un grand canapé blanc, un verre à la main, l'air préoccupé.

Roa entra dans la piéce , il vit karl mill assis sur un canapé blanc . Puis Roa observa la piéce .

** Il y en a qui ne s'embete pas , mais bon ça colle bien au personnage . **

Roa effectua un salut militaire en régle puis attendit la réponse du vice-amiral .

Mill fit un signe de la main lorsque son disciple se mit au garde à vous, puis il prit une grande inspiration avant de prendre la parole :

Je ne vais pas vous baratiner 50 ans, commandant Roa, je vous propose un poste de chef de section avec lequel vous aurez 50 000 hommes sous vos ordres ainsi que carte blanche.
Vous pourrez les formez de la manière que vous voulez et leur attribuer le rôle que vous préférez.
Je vous conseille néanmoins de vous concerter avec les chefs Weolyn et Skraker quant à la répartition et l'attribution des rôles de vos troupes, de façon à ce que vous n'attribuez pas tous le même rôle à elles-ci.
Vous êtes désormais au même grade chacun, votre seul supérieur direct est moi même.

Je ne veux aucune question, vous acceptez ou vous déclinez mon offre.

Mill avait l'air sûr et bu une gorgée avant de reprendre la parole, voyant que Roa réfléchissait.

Pour votre information, Weolyn a accepté ce poste, il ne reste que vous et Skraker.

Roa se mit au repos puis dit :

- Ce serait un honneur pour moi , vice-amiral .Vous ne voulez pas de questions mais je dois quand meme vous en poser une :

Quand auront-nous vraiment nos hommes ?


Puis roa attendit la réponse de son supérieur .

Pas de questions, vous le saurez bientôt.

Maintenant, allez me chercher Skraker, que je puisse en finir avec ces réunions.

Vous pouvez disposer.

Mill agita sa main droite en l'air, comme s'il chassait Roa d'un coup de balai.

Roa effectua un salut militaire , passa la porte , puis se dirigea vers ses appartements .



** Olala , le vice-amiral est préssé aujourd'hui , c'est bien la premiére fois , peut-étre que pour la premiére fois , il n'arrive pas à tout prévoir , enfin bon .**

Skraker regarde Roa partir vers ses appartements de l'autre bout du couloir, puis entre dans le salon. Il salue son supérieur, et attend sa permission pour s'asseoir.

Vous m'avez fait demander, mon vice amiral ?

Karl Mill était assis sur un grand sofa blanc, il semblait assez énervé.

_ Bonjour Commandant Skraker, je n'es plus le temps pour le protocole. La situation actuelle demande des modifications profondes dans l'organisation de nos troupes. C'est pour cela que je vous propose le poste de Chef de section. Vous posséderez 50 000 hommes, vous en ferez ce que bon vous semble, sauf en cas de crise bien entendu. Vous avez carte blanche pour cette section et vous ne dépenderez de personne, sauf de moi dans des cas de crises. Cela vous convient?

Son regard se fit plus sombre, comme s'il craignait le refus de Skraker.

Le visage de Skraker, inexpressif, ne bouge pas d'un iota.
Pourtant les sous-entendus dans le discours sommaire du vice amiral sont énormes: il est le nouveau maitre à bord, et lui laisse un choix plutôt restreint.

J'accepte, mon vice amiral.