Quartiers du Général Weolyn

Roa resta pansif et finit par dire :

-Vous n'ignorez pas que j'ai été guerrilero et toutes ces non-dits , ces secrets avec les militaires , les politiciens , etc . Je ne suis pas trop habitué à tout ça mais vous pouvez avoir un parfaite confiance en moi .

Autrement pouvons-nous commencer à aborder le sujet des forces de frappes ?

En attendant la réponse de weolyn , il but une gorgée de vin .

Roa écouta attentivement son chef puis dit :

100 000 hommes , je vous remercie beaucoup .J'ai l'habitude de former des soldats ne vous inquiéter pas .Aprés un long entrainement , ils seront prét .

Je peux vous détailler mon organisation si vous voulez .

Roa marqua une pause puis continua .

Pour les specialités ne vous inquiétez pas mais pourrais-je solliciter des techniciens , les politiciens et le scientifiques pour que les hommes des forces de frappes est un minimun de connaisance dans beaucoup de domaine .

Et d'autres devront aprrofondir leurs connaisances dans divers domaines .Mais il me faudrait votre accord pour commencer à en parler avec les groupes concérnés .

Quand aurais-je ces 100 000 hommes ?

On pouvait entendre des bruits de pas précipités dans les couloirs. C'est alors que la porte du bureau de Weolyn s'ouvrit brutalement jusqu'à aller claquer contre le mur.

L'Amiral Faren apparût dans l'encadrement de la porte, ses cheveux gris plaqués sur son front humide.

Il referma brutalement la porte de sa main gauche, sans même la regarder et se dirigea vers Weolyn.

Il paraissait à la fois énervé et contrarié :

Je viens d'apprendre votre démission ?

C'est avec regret que je l'accepte.

Je suis désolé, mais ce sera Mill qui aura la gestion des militaires du vaisseau, et donc vous donnera vos ordres.
Je ne peux pas faire autrement.

Faren était désemparé, il cherchait ses mots et parlait d'une voix tremblante :

Je...

... Je suis obligé, je ne peux pas faire autrement.

Il changea de ton :

Ne cherchez pas les complications et obéissez.

Il vous est totalement interdit de retourner sur Terre, sauf accord de l'Amiral.

Sur ces mots, il ne voulu pas attendre la réponse de Weolyn et repassa devant Roa, refermant la porte du bureau du général démissionnaire brutalement.

Roa resta assis pendant toute la discussion .

** C'ets de la faute de l'amiral faren , c'est lui qui aurait du démissioner pas le géneral weolyn .iL faudra que je m'occupe de cet amiral .**

- Géneral weolyn , je ne sais pas si je dois encore vous appellez ainsi mais vous pouvez encore avoir confiance en moi .

Je peux vous proposer quelquechose , accepteriez vous un poste dans les forces de frappes ? Ce n'est pas pareil mais bon ...

Roa se leva de son fauteil et dit :

- Bien géneral , si vous avez un probléme , vous savez où me trouvait .

Roa effectua un salut militaire puis partit vers le bureau du vice-amiral .

Restant seul, Weolyn resta un long moment a réfléchir, tout en observant son verre qu’il tenait dans la main. Après une bonne vingtaine de minutes il vida le restant de son verre d’un trait et se leva, pour rejoindre le quartier privé derrière le bureau.
Il commença par enlever son uniforme et le plier soigneusement, pour ensuite le mettre dans la malle qui contenait d’autres uniformes militaire.
Puis il enfila une tenue civile, et il inspecta enfin toute la pièce en rangeant tous ce qui lui appartenait, dans ses malles.

**Je ne serais pas son petit soldat, comme il aime a nous nommer, là il se met le doigt dans l’œil, jusqu’au coude, qu’il s’amuse a diriger Utopia si ça lui chante, mais ce seras sans moi.
Il n'aime pas les militaires, bien, moi j’aime pas les politiciens qui me marche dessus et me traite comme un chien.
Je ne peux pas quitter Utopia, ce ne seras pas un problème, ils trouverons vite a me remplacer.**

Ensuite il pris une feuille et se mit a écrire, une fois ceci terminer, il alla près d’une de ses malles et fouilla un instant dedans, avant d’en sortir un petit flacon, qu’il posa a coté de son lit, avant de refermer soigneusement toutes ses malles, et de s’allonger sur son lit.
Après quelques instant il pris le flacon et le vida d’un trait, puis se coucha et posa la lettre sur sa poitrine en se couchant en attendant l’effet du poison qui ne prendrait que quelques minutes pour agir.

C'est alors que quelqu'un frappa à la porte.

Après l'autorisation de Weolyn, un homme entièrement vêtu de rouge s'avança, trainant devant lui un petit charriot blanc contenant des habits.

Il s'arrêta et sortit un papier de sa poche, lisant à haute voix :

Quatre costumes pour le Chef de section Weolyn.

Regardant le charriot :

Olala... c'est qu'ils sont tout en dessous...

Il commença à réfléchir comment il allait sortir ces habit, puis pris enfin l'initiative d'enlever ceux de dessus.

Il saisi un costume noir portant le grade d'amiral.

Hum... Ca c'est pas pour vous...

...du moins pour l'instant...

Il ne put s'empêcher de lâcher un petit rire idiot.

Après avoir déposé le costume de l'Amiral, il en sortit un autre, le même, mais en vert.

Décidément...

Il le déposa sur l'autre puis replongea sa main dans le charriot pour trouver les costumes de Weolyn.
Agacé de les savoir tout en dessous de la pile, il saisi une manche d'un des vestons du costume de Chef de section, arrivant à fofiler sa main à travers ceux qui était sur le dessus ; puis tira d'un coup sec.

C'est alors que 8 costumes portant des grades différents volèrent à travers la pièce, tapissant le sol de couleurs différentes.

Rolalalalalala!

Voyant les costumes par terre, il se précipita sur les quatre costumes de Weolyn et commença à les replier vivement, laissant visiblement de faux plis.


Vooooooooooooooiiiiiiiilà...


Il les tendit à Weolyn, un sourire sur les lèvres, marchant à moitié sur les autres costumes étendus par terre.

L'homme avait un regard suspicieux envers le militaire.

_ hum.... Je pense que oui... enfin en théorie, on a pas le droit de modifier les uniformes, parce que voyez-vous, nous ne pouvons changer les ordres de l'amiral. Mais en même temps, c'est vrai que des fois quand on a des problèmes de poids, de malformations... on peut faire exeption.... Donc c'est certainement possible... Mais je ne sais pas.... En fait je ne suis que le livreur, donc vous savez, moi c'est choses là... blablablablablabla

L'homme se perdit dans sa réflexion, parlant avec passion de la fonction de couturier à bord du vaisseau.

Ouais, je verrais bien un jour...

Puis, chuchotant en passant la porte avec son charriot.

La flemme...


Une fois la porte fermée derrière lui.


*il est gentil celui-là, je n'aurais pas toléré un costume froissé...*

Weolyn pris tout son temps pour terminer son verre, et ensuite pris l'uniforme et alla dans l'autre pièce.
Farfouillant dans ses malles il en retira un objet, dans lequel il inséra une petite pile, et il alla ensuite remplir l'appareil d'eau, puis il attendit une dizaines de minutes, pendant lesquelles il installa l'uniforme sur un cintre et le posa sur son lit.

Quand il pensa que son outil était prêt, il attrapa le cintre et le leva devant lui d'une main prenant de l'autre l'appareil qu'il fit passer a environ 3 cm du tissus.
Un jet de vapeur fusa de l'engin et défroissa le tissus au fur et a mesure qu'il le promenais sur sa surface.
Après un moment il stoppa et observa la tenue. Il posa le cintre sur le lit, veillant a pas le froisser, et alla près de sa malle, retira la pile, et vida le réservoir avant de ranger son outil.

Enfin il se changea, et retourna dans son bureau, après avoir mis sa ceinture équipée du bouclier, il empocha son paralysant, et quitta son bureau, afin d'aller inspecter les deux vaisseaux sous son commandement.

/Il est temps d'aller voir a quoi ressemble ses vaisseaux, si je doit les diriger a l'avenir, et surtout faire connaissance du personel./

Après sa dernière intervention dans la salle du Zenith, Weolyn rejoignis ses quartiers:

/J'espère qu'ils vont se bouger, sinon nous ne sommes pas prêts de quitter notre position.
Toujours pareil ces politiciens, ça cause beaucoup, mais pour agir il n'y a personne./

Il contacta le centre de diffusion::

Veuillez faire savoir a tous sur le vaisseau que des élections vont avoir lieu.

Les représentants des divers corps de métier sont prier de venir faire leur candidature en mes quartiers.
Ils ont deux jours pour cela.

Il en est de même pour ceux qui voudraient postuler au poste de dirigeants, Un qui s'occupera de tous ce qui concerne les civils, et un qui s'occupera de la direction d'Utopia, afin de remplacer l'amiral et le Vice-Amiral.

La sécurité et la défense d'Utopia, resteras aux mains des militaires, sous le commandement de moi-même, ainsi que du Chef Skraker et le chef Roa.


Ensuite contacter les chefs de section qui n'était pas sous les ordres de nous trois et faites leur savoir qu'ils doivent
se mettre a ma disposition, et me contacter afin de recevoir leur prochaine affectation.

Puis il coupa la communication, et se mit en contact avec les deux chef Roa et Skraker, par le biais de son intercom de poignet et sur la fréquence sécurisée:

Chef Roa et Skraker, dés que vous le pourrez je voudrais vous voir dans mes quartiers, nous avons du travail sur la planche.



(((P.S. PNJ, pourrais-je savoir de combien de section sont pas encore sous nos ordres, afin de pouvoir les dispatcher, merci)))

Quelques minutes après avoir contacté le centre de diffusion, weolyn reçu un message électronique sur son micro-ordinateur.

Celui-ci l'ouvrit et put lire :

Chef de section Weolyn, suite à votre demande, nous pouvons vous affirmer que vous avez dorénavant 300 000 militaires sous vos ordres.
Le Vice-Amiral n'avait établi aucune hiérarchie et c'est pour cela qui est du devoir du futur général de hiérarchiser toute cette partie du vaisseau.

En ce qui concerne les postes, la diffusion vous enverra la liste des candidats d'ici peu de temps.